À mon amant
- NH
- 7 juin 2022
- 4 min de lecture
La pluie avait cessé. Le ciel bleu était redevenu limpide et clair. Toutes les
feuilles étaient trempées et brillaient au soleil. La brume et la fraîcheur
disparaissaient toutes les deux sous le charme du soleil qui faisait son plus beau sourire, tel une beauté écarlate. Les oiseaux se remettaient à chanter leur plus belle mélodie. Certains faisaient des pirouettes dans le ciel, comme pour célébrer
leur cérémonie nuptiale. Des abeilles ouvrières répondant à leurs sept fonctions en faisant que butiner de fleurs en fleurs pendant les trente jours de leur courte vie. Des libellules qui volaient au-dessus de l'eau, se posaient sur des rochers émergés et qui chassaient. Des papillons qui incarnent ce renouveau dans ma vie après une rupture, faisaient que rendre cette promenade encore plus flamboyante.
Main dans la main, on se dirigeait au fin fond de ce jardin tout en suivant le chemin tracé par cette allée piétonne du jardin aussi large et en parfaite harmonie avec le paysage. Ce chemin forestier qui était fait de silence et de sérénité. On marchait lentement respirant à plein poumon cet air froid et si pur sur cette allée bordée d’arbres tout en profitant du paysage, des belles couleurs. Et c’est à ce moment que j’ai pu remarquer tout comme auparavant que la beauté de cet homme n’avait point d’égal, il était si paisible et si doux que je me suis dis que j’avais là, sous mes yeux, le plus beau des créatures aussi grand et élancé.
Le comparer à un Apollon serait mesquin de ma part , parce qu’il est bien plus que ça. Il avait tout pour plaire, quelqu’un qui ne se fond jamais dans la masse qui brille plus qu’une simple luciole à la tombée de la nuit lorsque celle-ci remporte le combat contre la lumière plongeant le monde dans l’obscurité totale. Avec un visage parfaitement symétrique, bien arrondie avec une barbe plus fraîche que des chewing-gum à la menthe, de la pilosité, des traits fins, des pommettes hautes, de grands yeux, des dents étincelantes qui brillent plus que le diamants le plus cher du monde et misent en valeur par son teint brun, des lèvres bien pulpeuses avec une forme parfaite et bien précis d’un cœur, un cul plus que sexy car c’est un cul de sportif aussi bombé et ferme ce sera pour la peine mon nouveau coussin pour poser ma tête. Un nez fort et fin bien qu’il ne soit pas aussi parfait lui donne toute sa virilité. Des yeux aussi profonds et perçants que le cri d’un aigle. Avec un corps comparable au dieu grec au haut de ces 1m90, les deltoïdes, les pecs qui essayent de me dire tant bien que mal que nous n'arrivons plus à respirer sous cette chemise.
Je voulais bien soulager leur peine, mon cœur me disait de les délivrer mais mon esprit me disait de continuer à admirer ce chef d’œuvre de Dieu car c’est tout ce que tu devais voir en ce moment, j’avais alors écouter mon esprit et plongeais mon regard à travers ces yeux aussi noir que la couleur des ailes d’un ange déchu, pour voir seulement son côté hypersexuel et très provocateur ce qui fait de cette homme un vrai gentleman, élégant et généreux.
Mais dans tout ça, ce que j’aimais le plus c’est de passer mes petites mains délicatement dans ces cheveux noirâtre et soyeux encore plus doux que le coton blanc. Je ne voulais que le croquer. Il passait ensuite sa main sur mon visage, et je commençais à contempler ses beaux bras musclés, attachés à de belles épaules. Il avait par-dessus tout la peau et la paume de sa main toute douce. Je fantasmais sur la forme et la douceur de ses mains, embellis par ces ongles que je qualifierais de sorcière qui hante mes nuits de jours en jours, un seul doigt me faisait perdre la tête. Poussé par l'envie de m'emparer de cette chaleur qu'il dégageait, je déposais délicatement mes lèvres sur les tiennes, je voulais plus lâcher ce délices à la vanille pour ne pas m’infliger une supplice cependant je finis tout de même par céder à cette tentation avant de déposer ma tête contre son torse et lui à son tout au haut de ma petite taille de guêpe déposait son menton sur ma tête tout en me caressant les cheveux.
Il avait cette légère odeur masculine la plus évidente de ce parfum Lalique qui chatouillait à chaque instant mes marines. Je pouvais aussi sentir cette mâchoire tout à fait normale, sur laquelle une cicatrice prenait refuge, tout aussi petite qu’elle est presque qu’invisible, lui donnait ce côté plutôt charmant.
Il m’avait chuchoté quelques mots à l’oreille, tout en laissant des petits baisers de ces lèvres irrésistibles sur ma joue : « suis-moi ».
Je le suivais dans hésiter, en direction de cette cabane qui se tenait au milieu de la verdure, j’étais tout aussi silencieuse comme si le temps s’était arrêté. Il me demandais de m’asseoir , se baissait pour enlever mes sandales, mes petits pieds étaient alors au contact de l’herbe aussi fines et doux que de la barbe à papa. Et j’avais enfin compris ce que voulait dire cette phrase : « Un homme beau ne sera jamais bellâtre mais quelqu’un qui dégage une sexualité ». Il s’était démarqué des autres, il savait le bien que ça me procurait d’avoir les pieds enfouis dans l’herbe, comme si j’avais mes jambes en l’air lors de nos petits corps à corps. Cet homme n’était pas que sexuel , il était tout aussi sensuelle.
Jim
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