Pourquoi ne pas oser quand on te l'interdit ?
- NH
- 21 août 2022
- 2 min de lecture
Un parfait inconnu, un parfait arrogant.
Il avait en lui tout ce qu’une femme désire.
Hautain qu’il y paraît, mais un passé sombre le hante
Il aimait la solitude, le désarroi.
Le regarder serait un péché, Le toucher vaudrait une peine de mort
mais rien ne m'empêche d'enfreindre la loi,
Je voulais oser l'aimer, oser le regarder, osez-le toucher.
Il ne me faisait pas peur, il n'était pas une bête mais un être humain.
Pour certain l'aimer c'était synonyme de souffrance mais pour moi c'était braver l'interdiction.
J'aimais faire ce qu'on m'interdisait de faire, parce que défié l'autorité était tout ce qui me passionne.
L'interdiction n'était qu'un simple mot qui accompagnait l'envie de tout défier
En un mot :
Libre.
Être libre de défier l'autorité, en croyant que tout m'était permis.
Je m'autorisais alors à l'aimer encore plus quand tout le monde me disait d'abandonner.
De le toucher comme je voulais quand on me disait d'arrêter de prendre mes rêves pour la réalité.
Et au final ces rêves devenaient une réalité.
Je finissais par l'approcher avec prudence une première fois.
Je l'avais séduit, il avait accepté ma demande et ce soir-là je m'étais retrouvée blottie dans ces bras chez lui en costume d'Adam et Ève.
C'était devenue mon fantasme, mais les autres le voyaient comme de la naïveté à me livrer ainsi à un parfait inconnu.
Si je pouvais les faire comprendre qu'une romance d'un jour pouvait être pour la vie j'irais hurler sur tous les toits que ces romances sont ceux le plus souvent de toute une vie.
Mais au final, ces gens du dehors avaient raison car il finissait par s'en aller au bout de trois mois.
Je n'avais pas perdu espoir, parce que j'aimais ce qui était dangereux et difficile à gagner. Et il était devenu mon obsession : Mon trophée. Celui que je devais à tout prix remporter.
J'avais fini par l'approcher et l'acquérir une deuxième fois cependant le coureur de jupons qui sommeillait en lui prend encore le dessus.
Je m'étais dit qu'il m’avait une fois de plus laissé tomber
mais cette deuxième fois il semblait un peu plus attentionné
Moins indifférents que la première fois, qu'il y avait encore de l’espoir pour nous deux.
Au final j'avais fini par oser pour aujourd'hui avoir la famille que j'ai, avec un homme presque différent mais qui est enfaite le frère de cet homme, en ce moment il m'appelle belle-sœur.
Jim
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