Elisabeth
- NH
- 12 mai 2022
- 3 min de lecture
Elisabeth était son nom… Rien n'est plus beau que de respirer l'odeur de sa bien-aimée au bon petit matin sachant qu'elle est sur le lit, juste à côté. À cet instant, tu repenses aux gâteries d'hier soir, chaque baiser et chaque mot te remontent à l'esprit. Puis, c'est à cet instant que tu te dis : J'ai trouvé la mienne, ma femme, celle qui me fait rêver, je ne vais céder la place à aucun autre homme, car elle est mon Graal, ma fleur de lys. Malheureusement, il se pourrait que l'amour n'existe qu'au cinéma, dans la vraie vie ce n'est qu'un mythe dont nous rêvons tous. Aujourd'hui tout va pour le mieux c'est ta copine, le lendemain ce sera la fiancée de Pascal et le jour suivant elle sera la femme du Prince Harry. Je ne peux m'empêcher d'aimer, mais dorénavant j'essaie de ne pas y croire. J'ai trop pleuré ! J'ai pleuré le départ d'Anaïse, celle de Cyndie, oups...j'ai failli oublier Sandra, malgré ces larmes, j'aime Elisabeth et celle-là elle me fait rêver. Oui ! Elisabeth, la femme de Jean, oui ! Jean, le gentleman ! Je sais que je vais encore pleurer, après tout c'est ça l'amour ! Suite à ma première rencontre avec Elisabeth, une nuit de Saint Valentin, une nuit de pleine lune qui s'est terminée dans une chambre d'hôtel, en moi[dans mon coeur] s'est développé ce sentiment d'appartenance, l'envie d'être tout près d'elle, Est-ce l'amour ? Je l'ignore encore, tout ce que je sais, c'est que cette fille, oui celle-là, je la veux, oui là maintenant et je m'en fiche qu'elle soit mariée. Mon coeur crie : Je t'aime Elisabeth tandis que mon conscient lui me rappelle pour la unième fois qu'une femme mariée, ça n'aime pas les voyous de mon cercle, une femme mariée, ça éprouve du désir. Alors je me suis convaincu d'arrêter de la voir, car je valais beaucoup plus qu'une femme d'occasion, je ne méritais pas une femme qui ne veut que du sexe. Alors je l'ai appelé pour éclaircir la situation, pour dire que c'est la fin, la fin de cette amourette, car elle a son....[mari] mais elle m'a ôté la parole et de sa douce voix, elle répliqua: "Tu marques une pause, mais tu ne t'arrêtes pas ! Tu m'aimes Bradley." Et c'est à ce moment que je me suis dit qu'elle avait une demie raison, c'est sa nature et une femme mariée ça reste une femme mariée, l'amour n'est vraiment pas plus qu'un mythe, nous avons tous souffert, d'une manière ou d'une autre, nous avons tous eu cette personne qui nous avait offert ciel et terre, cette personne en qui nous avons crû, cette personne que nous avions aimé, sincèrement, non... follement! Et un jour, cette même personne nous a abandonné, et c'est à ce moment qu'on se souvient que ces personnes là prennent des pauses si nécessaires mais, elles ne changent pas; leurs vies à eux, leurs quotidiens c'est la femme/les beaux gosses, le sexe, l'échec, l'aventure. Les aventures...une chose est sûre, je ressentais quelque chose pour cette fille, et cette chose, elle était énorme. Et bizarrement elle aussi, elle ressentait quelque chose d'énorme et cette chose c'était aussi de l'amour. Comment je le sais ? Elle a divorcé, maintenant elle est mienne, c'est ma femme ! Elle est ma douce calamité, je n'ai peur de rien, car dans toutes les relations, il y a des accalmies entre les tempêtes de folie, il y aura ces jours où nous perdrons espoirs, ces jours où tout le monde, même nos amis se retourneront contre nous, mais jamais ne naîtra le jour où le vrai amour t'abandonnera. Elisabeth est son nom…
Thony Bradley Chalimeau
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