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Sezon Mayi

  • Photo du rédacteur: NH
    NH
  • 13 juin 2021
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 août 2021

"Allo Chérie, je suis là mon amour" Au premier son de mon smartphone je répondais, et sa voix de mal alpha résonnait à l'autre bout. Rien qu'en entendant sa voix, j'avais la tête toute retournée et mon corps alangui lançait un S.O.S. Mes mains cherchaient déjà la pointe durcie de mon sein, qui lui rien qu'au son de cette voix criait famine. Mais qu'à l'exception que c'était lui qui allait se faire dévorer par un affamé.

-On se voit au même endroit bébé, à la même heure? Demandais-je faiblement. - Pour sûr Sweetheart! Répondit-il. C'était devenu notre coutume. Notre sacro-sainte religion. On se voyait religieusement, chaque vendredi à 8 heures, au coin de la rue, sous le lampadaire, à l'ombre d'un arbre qui nous servait de lieu de nid d'amour ou plutôt de débauche, Lui c'était mon amoureux, le premier, depuis déjà un mois et une semaine on a été ensemble. Il habitait à carrefour et moi à delmas 48. Et la chance de débutante me souriait en tout. Il avait une tante habitant non loin de là et chaque week-end il y séjournait, pour mon plus grand plaisir. Oh, pour le plus grand plaisir de mon corps. Qui l'aurait cru! Moi une fille chez les sœurs, bien gardée à la maison mais pourtant si pervertie. Il a été le premier, de 4 ans mon aîné, il était un pro. Moi adolescente de 17 ans à peine déflorée, je ne demandais qu'à apprendre les plaisirs de la chair que je me suis interdit pendant toutes ces années.

-Pour ce soir chérie, ne porte pas de culotte, on en aura pas besoin. Sursura-t-il, avant de raccrocher. Je restai interdite, collée au téléphone. Il me surprenait à chaque fois. Comment pourrais-je porter une culotte après ça ? Elle était déjà toute mouillée. Et en rien de temps je l'enlevais du dessous de la jupette. Avec lui, chaque week-end quelque chose de nouveau, on ne s'ennuyait surtout pas. Et surtout il faisait ma joie. Je tombais un peu plus amoureuse de lui, ou du moins de son corps si parfait et de cette bite qui me procurait tant de plaisir.

Notre rendez-vous une fois encore était confirmé, mais il me fallait une autorisation pour sortir. Je n'avais pas le droit de sortir de la maison comme je veux. Si ce n'était les cours, c'était la chambre. Mes parents ne lésignaient pas sur ce point et ma mère était une dure à cuire. Il me fallait un plan en béton. Et des plans en béton, je n'en manquais surtout pas avec une imagination aussi fertile, sachant que c'était ma seule option. Oh!, Les parents si vous saviez comme vous vous faites souvent mener en bateau ! Mais bon, pour l'instant ma préoccupation première était de satisfaire mon désir. D'étreinte ce petit volcan entre mes jambes. Et sans plus attendre je m'en fus vers ma mère.

Installée au salon elle regardait son émission préférée à la télé. Mordue de notre culture, elle ne passait pas un instant de me parler de ce cher pays et du bon vieux temps. Et de notre gastronomie ô combien incomparable. Et de ces fruits saisonniers. Et à la télé, elle regardait la recette d'aujourd'hui, et celle-ci avait pour ingrédient principal le maïs. Et oui le maïs ! Eurêka je venais de trouver le motif de ma sortie. Et oui c'était "sezon mayi"! Et que ma mère était mordue de ces végétales. Comment refuser à sa fille qui prenait enfin par à sa passion, cette petite virée pour aller acheter des "mayi boukanen" pour accompagner cette émission ? Et sans même parlementer, elle me donna de bonne grâce sa permission, me souriant telle une lionne fière de la première prise de son lionceau. "Maria?" -Oui mère ! Répondis-je tremblante - Tu vas sortir avec cette jupe aussi courte? S'exclama-t-elle, j'espère que tu portes un collant dessous. - Mais bien sûre mère ! Répondis-je bonne enfant, souriante. -Va mon enfant Et sans demander mon reste, je m'en fus vers la rue. Si seulement elle savait que je ne portais rien dutout, elle aurait eu une crise cardiaque sur l'heure.

Il était là, appuyé nonchalamment à l'arbre. Le torse dénudé, il me souriait au coin des lèvres la canaille. Je me jetais dans ses bras et l'embrassais à pleine bouche jusqu'à perdre haleine. -Minute tigresse, allons doucement. Joignant le geste à la parole, il me prit la tête et m'introduit la langue dans la bouche. Survolant doucement mon corps de ses mains, il me caressa de partout. Tout feu brouillant je n'en pouvais plus. Il introduisit une main dessous ma jupe, ne trouvant aucun obstacle il y introduit un doigt. Je gémis autant de surprise que de plaisir. Et un lent déhanchement anima mes reins. Il sourit me mordit doucement les lèvres, puis le cou tel un vampire avide de sang. D'un brusque coup de rein il fut en moi. Ne bougeant d'un iota de mon pic préféré il me transporta à l'ombre de l'arbre. Perdant toute notion de temps et d'espace je ne songeais qu'à ce doux renflement qui me remplissait et me donnait tant de plaisir. Alors que je gémissais et me déhanchais jusqu'à perdre haleine. Il était là statué, figé sans aucune expression. Ramenée à la réalité par sa main sur ma bouche, je le regardais perplexe. Me tournant lentement la tête, il me montra du doigt un agent qui s'amena. Faisant fi de son inquiétude je l'embrassais doucement.

"Chéri ce n'est qu'un agent de sécurité" dis-je et reprenant mon activité exactement là où il s'était interrompu, je me déhanchais de plus belle. Pourtant c'était plus la même ambiance. Non! c'était plus intense ! La peur d'être découvert et se faire arrêter pour abus de mineur lui donnait encore plus d'ardeur et moi je redoublais d'excitation et de plaisir. J'étais à mon point culminant. J'étais consentante et amoureuse. Gémissements étouffés, déhanchements affolés, coup de reins sans frein, griffures sans attention... tel étaient les actions du feu du moment. Et en un cri sans rien chercher à cacher on explosa à une seconde près en une myriade de plaisir déferlant.

"Tu n'avais pas à t'inquiéter chéri, il ne faisait que passer" M'embrassant sur le front il répondit : "t'es qu'une petite dépravée, et je suis ravie d'en être l'auteur et le bénéficiaire" - Ouais je sais, je t'aime aussi ! Maintenant il faut que je file ! à ce soir pour notre séance nocturne, ce sera chaud chaud brouillant. Et après un dernier baiser léger comme un papillon. Je regagnais ma maison. Exactement 45 minutes se sont passées.

-Kot Mayi yo Maria? Ce furent ces mots qui m'accueillèrent à mon retour. - Mère! M'exclamais-je perplexe Mayi? Questionnais-je, sans rien avoir de concert vraiment dans la tête, sinon ce bien-être d'après l'amour. Oh oui, chère mère! Changeant immédiatement de ton passant de gaga à la furie ! Machann lan fe'm fè yon bann tan chita li pa men'm gen mayi anko li voye al deye lakay li mwen kanpe tann li, lè yo tounen yo tounen de men vid ala tan pedi! Francheman manman mw pa wè sa'w renmen an!

Pleine de panache, toute théâtrale, exaspération à l'extrême main sur la tête dépassée, laissant ma mère au milieu du salon bouche bée déconfit, je gravis les marches vers ma chambre.

" _Chérie, je suis à la maison, prépares-toi pour ce soir_ !"

Ce fut le texto que je lui ai envoyé avant de me diriger vers la douche et me préparer pour notre rendez-vous nocturne.

Raphlee

Mercredi 16 Avril 2021 En souvenir

Merci à vous tous qui m'ont poussé à réécrire.

 
 
 

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