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OFFENSIVE DE CHARME

  • Photo du rédacteur: NH
    NH
  • 31 mars 2021
  • 6 min de lecture

‎"Tu es celle avec qui mon mari me trompe". cette voix surgissait tout au fond du parking de l'université où j'étais seule. Grande, la peau tannée, les cheveux lisses de mulâtre, les yeux de biche qui retenaient l'attention, la bouche autant que le nez quelconque, et un physique tout aussi quelconque. Ainsi donc, la femme du professeur Gérald. Me préparant depuis longtemps à l'attaque, tout posément je me retournai arrangeant au passage ma veste, donnant ainsi mon plus beau profil. -Non je suis celle avec qui ton mari prend son pied, répondis-je avec mon plus beau sourire. On ne s'est pas encore présentés, Gérald m'a beaucoup parlé de vous, et je puis dire en des termes très flatteur suivant l'angle que l'on est,continuai-je mielleusement. C'est un pur plaisir, enfin de vous rencontrer! je lui souriais tout en lui tendant la main. - Mais quel culot ! S'exclama-t-elle, Quel culot ? Cette petite pétasse ose jouer à l'interlocutrice parfaite. Arrête ton cinéma, nous ne sommes pas dans un cadre de série B à la Pheeliera Gaston, me détaillants de la tête aux pieds. - Ah vous connaissez mon nom, Gérald a fait du bon travail, susurrai-je. Je parie qu'il crie mon nom en jouissant en te faisant l'amour. En un éclair sa main fit une sécante bien sonnée avec ma joue, qui au passage me fendit la lèvre. - Salle petite pute! Cria-t-elle, petite mioche de bas étage, tu vas regretter d'avoir vu le jour et encore plus d'avoir touché à mon mari. - ... Prenant un kleenex dans mon sac, je m'essuyais consciencieusement le sang qui perlait à mes les lèvres, et encore tout souriant. Sais-tu seulement le plaisir que ces lèvres là procurent à ton mari! Dis-je en rangeant le kleenex sale, il serait mécontent Madame, très même. - Tu vas laisser mon mari en paix petite courtisane, traça-t-elle vertement. - Comment le pourrais-je? Ripostais-je.Vous me demandez beaucoup trop! - Je te le demande gentiment Pheeliera. Je ne serais pas aussi courtoise la prochaine fois et tu ne t'en sortiras pas seulement avec une lèvre fendu. - Madame ? Comment le pourrais-je ? Oui, comment ! Et surtout pourquoi ? Saviez-vous que ma vie est une équation à deux inconnues? Perplexe, elle me regarda interloquée. Continuant sur ma lancée, oui, deux petites inconnues martelais-je - Et lesquelles ? _ Le sexe et le plaisir ! Répondis-je tout bonnement. Autant vous dire que votre mari est la solution de mon équation. Il est sous mon joug chère Madame. J'ai trop longtemps hésité à me servir à la table. Aujourd'hui s'en est fait et je ne tiens en aucun cas à me départi de ce succulent repas. Je vous rends service Madame, vous devriez m'être reconnaissante de faire de mon corps, le joyau de votre mari. Un couple jouant la comédie ? Mais quelle hypocrisie ! Vous n'êtes pas heureux ni l'un que l'autre. Votre mari m'a été offert sur un plat bien garni par vous-même,au risque que vous fassiez une indigestion, et je tiens à le déguster de tout mon soûl. Vous m'en remercierai plus tard. Regardant ma montre, souriante je repris, Oh! Déjà 7 heures je suis en retard, veuillez m'excuser Madame, j'ai un cours de Gestion Financière du professeur Gérald qui ne peut se faire attendre. Ce fut un plaisir de vous avoir connu chère Madame. Maintenant je sais à quoi m'en tenir. Là laissant plantée ébahie, encore plus perplexe qu'avant comme une godiche au fin fond du parking, je m'en fui vers le bâtiment principal.‎

Comment ai-je réussi à passer du fantasme à la réalité ? Coup de chance? Coup de pouce de la Providence ? Je ne saurais quoi répondre. Godiche, timide, il s'est plutôt offert à moi que moi à lui. Vingt temps de mariage qui périclitaient d'année en année. Et j'en fut la brèche salvatrice. Sans enfants, sans entente, sans amour , un foyer froid où tout était parure. Le divorce? Eh bien le pedigree était à préservé ! Banalité j'en dis moi. Le genre de mariage arrangé depuis l'enfance où la tromperie règne. La première fois c'était dans sa voiture, un peu rouillé bien sûr mais très très bien monté. Et j'en deviens addictée, depuis lors ce ne fut qu'une suite sans fin de passion, de plaisir, d'amour. Assis confortablement derrière son bureau, il me regardait m'invectiver contre sa femme. Sourd à mes récriminations, il me déshabillait plus qu'il me rassurait et tel un prédateur, il fut sur moi en moins de deux me réduisant au silence d'un baiser torride. "Chérie t'es pas le genre de femme qui a besoin qu'on la rassure et déjà tu sais que je t'appartient, cette mégère ne perd rien pour attendre, tu n'entendras plus jamais parlé d'elle" - Gérald ! m'exclamai-je, alors que sa main fourrageait dans mon pantalon, que vas-tu faire d'elle ? - Ma chère petite sainte ni touche de femme s'avère être une lesbienne invétérée et dans sa famille c'est une abomination ! Donc de deux choses, soit elle m'accorde le divorce sans que j'ébruite l'affaire , que le déshonneur tombe sur sa lignée et quelle s'en va au-loin à Moscou ou soit j'ébruite l'affaire et tout le tralala et au final j'aurais le beau rôle de mari bafoué et j'aurai encore le divorce. Dans les deux cas j'aurais le divorce et je serai libre. Alors maintenant tais-toi ! profitons de l'instant présent, faisons ce que nous en sommes des pros".

Ainsi dit, ainsi fait. Déboutonnant mon chemisier, il dégrafa mon soutien gorge exposant mon buste à la fraîcheur du matin. Ses pupilles se dilatèrent de désir. Entourant un sein de la main, il en exista le bout avec son pouce, arrachant un gémissement de ma gorge. Ses doigts griffonnaient d'exquises caresses sur mon ventre tremblant. Lentement, il défit ma ceinture et m'enleva mon Jeans, découvrant peu à peu mes jambes. Il avança une main entre mes cuisses qui s'ouvrirent pour lui, sans que sa bouche ne cesse un instant d'aguicher mes seins. Sa langue traça des cercles autour du téton, qu'il mordilla subtilement pour me mener au bord de l'extase. Un peu plus bas de ses doigts experts, il identifia sans mal le point le plus sensible de ma féminité. Mes le son de mes cris redouble quand je sentis ses doigts entrer en contact direct avec ma chair. Ne se faisant pas prier, il m'écarta encore plus les jambes et fit glisser la culotte humide sur mes cuisses , exposants ainsi toute mon intimité. Il descendit alors le long de mon corps , embrassa l'intérieur de mes cuisses et posa sa bouche entre les deux. Je cambrais en murmurant son nom. Il glissa sa langue dans la commissure de mon sexe. Il la lécha , l'excita avec les doigts et la titilla avec les dents au point que des larmes me viennent des yeux. Je me plaquais contre lui à la recherche de son sexe, j'en voulais plus. N'y tenant plus, je l'acculai au dossier du bureau, fébrile je lui pris son sexe de son étui. Il était chaud, doux, long et gros. Tel un phare, il se dressait fier et prêt au travail , et sans attendre, je le pris dans la bouche. Enroulant ma langue autour du gland, je fis un lent mouvement de va et vient le long du verge. Passionnée, je m'y adonnais avec plaisir, alors que ses gémissements rauques me donnaient le feed-back. Ses mains poser sur ma tête, il m'encourageait encore plus dans mes ardeurs. Il se mit à trembler, il était proche de la jouissance. Un râle presque animal sorti de sa gorge et je reçu une pleine giclée dans la bouche qui suivit tout naturellement sa route au fond de ma gorge. Me léchant les doigts un à un je le regardais un souri béat au lèvres et un regard aguichant. Il n'en faut pas plus ! Me poussant sur le bureau, il introduisit un doigt dans mon sexe alors qu'il prenait possession de mes lèvres. Il joignit un autre doigt au premier, mordillant mes lèvres tout en amplifiant au passage l'intensité du désir qu'il suscitait. Ses doigts s'enfoncèrent dans mon sexe et se retirèrent pour s'enfoncer de nouveau inlassablement. Une secousse de plaisir me parcourut le corps des bas en haut. J'agrippai le bord du bureau pour ne pas tomber. Il fit encore rouler mon clitoris sous son pouce. Du plus profond de mon corps, je sentis venir l'orgasme avec une puissance presque douloureuse, et je lâchai enfin un cri de jouissance. En rien de temps qu'il n'en faut , alors que je ne me remettais même pas de mon orgasme, il me pénétra d'un coup, d'un mouvement fluide. Ce fut le comble ! Malgré les sensations qui m'envahissaient je m'efforçai de garder les yeux ouverts, pour capter à jamais cet instant. Émerveillée, je sentis une nouvelle vague déferlante de plaisir inonder mon corps. Gérald accéléra la cadence. Je criais de plaisir. Tant c'était bon! "Jouissons mon amour"me supplia-t-il. Et cette fois à l'unisson en une onde de plaisir nous jouissons. Nos corps n'étaient que myriade de plaisir, kaléidoscope de couleurs. Me prenant dans ses bras il me déposa tendrement sur le canapé. Prenant sa chemise, il me recouvra les jambes. Me prenant dans ces bras, je lui dis tout en passant ma langue sur mes lèvres:" Et si on se remettait ?" -Toi petite, répondit-il en riant, tu as le diable au corps ! - C'est n'est pas ma faute, c'est ton joli cu qui ne cesse de me relancer et tu sais bien que j'en suis un adepte. Un second round était en prépa encore plus chaud, plus bouillant.


_Raphlee_

 
 
 

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