Le prix de mon insouciance

La solitude m’empara. La mort de mon chien fut mon premier jour de malheur. Je le regarde

coucher sur un morceau de tapis couvert de sang affaibli par la peur qui l’envahit, me

regarde avec les yeux couverts de larmes et moi ne pouvant rien faire que de le regarder

trépasser.

Je m'écroule au près de lui et je fus incapable de le toucher, lui porter secours, fis mes

derniers adieux en me rappelant des beaux souvenirs passer avec lui dès son jeune âge. Je suis la première à voir ces beaux yeux bleus, son petit nez tout mouillé, son corps dépourvu

de poils, ses pattes frêles, ne pouvant maintenir l'équilibre comme il était mignon mon chien. Et dès que je l'ai vue, ça a été le coup de foudre, lui et moi faisions qu'un. Je m’étais connectée.« Je le considérais comme un membre de ma famille. Mon chien devient comme un enfant pour moi. J’avais même l’impression d’être en symbiose avec lui.»

Je ne voulais pas y croire, je me suis mise à hurler et à pleurer. C'était trop brutal, trop

soudain. Je fus envahi par la tristesse ,m'acharnant sur des choses inutiles.

J’ai ressenti tellement de rancœur contre ce chauffeur ivre mort qui a écrasé mon chien et qui n’a même pas eu la décence de s’arrêter et que c'est à ce moment que j’ai su que ma vie n'allait plus être la même car elle vient d‘être détruite par ce chauffeur immonde qui laissa mon chien comme un vulgaire animal sans âme. Je fus la perdante en perdant un être cher tout en gagnant en émotions, des sentiments de tristesse, sombre, gris et lui le gagnant en arrachant une vie innocente, fidèle et si fragile.

Mais La seule chose qui résonne dans ma tête est que je suis maintenant seule, bannie à tout jamais des sentiments qui m’étaient chers.

Jim