L'amour
- NH
- 12 août 2020
- 1 min de lecture
" Je le prends
Comme je l' apprends,
Que les jours d' été aux soirs d' hiver,
Donnent des saisons aux cieux divers"
Tu en fait trop
Comme je te vois mâcher des clous,
Tenir le feu
Noyer le lac :
Pour que il te veut;
Qu' il te remarque !
Je te vois voler des fous;
Rouler sans pneus
Vivre à genoux:
Pour qu' il te garde
Qu'il te regarde!
Mais comme je le vois indifférent
A ta chair qui se fend
Alors mon esprit, rêveur et sagace
Qui voit brûler ton sang
Demande,
Perplexe, loquace:
Mais pourquoi...comment
Peut- on à ce point
Sacrifier sans offrandes
Sa vie, sans avants,
Pour un simple être humain ?
Et toi, avec un sourire,
Que la douleur a flétrit
Réalise, sans réagir
Que sans jeunesse, déjà tu viellis:
"Mais si l' amour emporte l' espoir,
C' est pour être donné, sans recevoir"
En ces mots, me réponds-tu.
Moi qui ai toujours voulu
Chanter les rêves et la foli
A cet "amour" amer de goût
Renonce, deçue:
" Si pour ainsi être à lui
Sans de soi, en prendre soin,
De cet amour qui rend fou,
Nulle envie, nul besoin."
Merci de t' inquieter que je sois seule
Mais mieux est- il de souffrir
Dans le vide et pour moi
Que d' agonir
Pour un qui partira.
L' amour demande-t-il vraiment
De se chercher des tourments?
Es- tu si lâche ou tellement veule,
Pour refuser de capter
Que le secret pour récolter
Tout l' amour dont on sème,
Est de dabord s' aimer soi-même.
Kelytha S. Charles
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