INDÉCENTE(#3)

Indécente est cette situation dans laquelle nous vivons. Nous nous cachons de nous même, se voilant la face pour que personne ne sache vraiment qui nous sommes. Un jeu de chat et de souris, où tous les stratagèmes sont de mises.

Y aura-t-il vraiment un vainqueur ? Comment espérer vaincre dans le mensonge ?

Tout n’est que futilité, mirage, faux semblant. La vérité est parfois trop dure à supporter mais le mensonge quand à lui tue.

Une petite blessure n’est qu’une cicatrice de reconnaissance alors que la mort, elle , elle met fin à tout.

Il m’a fallu une éternité pour me faire à cette idée. Pourtant Je continue à me mentir encore et encore et c’est devenu une spirale sans fin. Aujourd’hui au fin fond je m’englouti. J’aurais pu appeler à l’aide mais aveugle comme nous le sommes tous dans notre monde de mensonge, aucun ne serai apte à m’aider. Je vous en veux pas car cette réalité nous est commune. Admettre que l’un de ses poutres s’écroule c’est admettre soit même qu’on s’écroule. J’aurais aimé vous aider mais je sais moi-même pas comment me sortir de là. Je sais que je choisis la facilité mais que puis-je ? Ce n’est que ma dernière option. Tous les péchés sont les mêmes ! Alors ce sera ma dernière !

Fini les mensonges, fini les faux semblants, fini les mirages, fini les réalités inventées. C’est non seulement la fin choisie mais ,aussi celle imposée.

Beaucoup me diront lâche mais saviez-vous combien de courage qu’il faut pour le faire ? Autant de courage qu’Hercule le grand, ce n’est qu’euphémisme bien sûr mais c’est juste pour vous dire que même en étant lâche il en faut beaucoup de courage.

Pour la toute dernière fois les mots que je chéris tant me seront encore fidèles Et cette feuille souillée de larmes sera mon cri silencieux dans le noir, cet encre aussi rouge que le sang dont il en est le mélange de mes veines tailladées sera le sacrifice de ma lâcheté. J’aurais aimé vous dire plus, aimé vous dire qu’un jour pour de vrai il n’y a eu que du réel mais ce temps remonte à tellement longtemps qu’il me sera difficile de me le rappeler et dans les brumes réparateurs de l’oubli absolu rien ne m’est réel à l’image même de ma douce vie. Je crois que…….

P.S : on à jamais su la suite de l’histoire avant la fin même de cette phrase elle s’était vidée de tout son sang.

Une plume à la main, du sang partout sur la table, des veines en lambeaux, des yeux tristes et vides et une feuille comportant plus de mots morts et vivant que jamais.

_Raphlee_